Au prix d’une énorme bagarre physique et mentale, les Dragons de Luc Marquet égalisent à un match partout, au Tie-break (23/25 25/23 25/22 14/25 15/12) dans cette finale retour des Play-Offs du Championnat de France de Ligue AM. Solidaires et ambitieux dans un Palais des Victoires, sapé et ambiancé comme jamais, les hommes du Président Jérôme Rousselin nous offrent la belle, avec un match d’appui ce soir, contre des chaumontais forcément déçus, qui devront se remettre de cette déconvenue pour empêcher les Dragons d’aller au bout du plan, de leur rêve… (Temps de lecture 6’)
Une ville, un club, une histoire, des supporters…telle est l’AS Cannes Volley-ball, et son statut à part entière dans le volley français. Défaits au match aller (1-3) dans l’ineffable salle de Chaumont, avec pour seuls regrets le gain du 1er set et le manque de gestion des fins de sets suivant, les Dragons sont ce soir au pied du mûr, il faut GAGNER ! La même équation que face à Cambrai, et la même absence de Taylor Averill…tiens tiens… Il reste encore 1 match à gagner pour s’offrir le droit à une vraie finale…dimanche, même lieu, même heure. Ce soir les Dragons ont mis les petits plats dans les grands, dans le live Facebook d’avant-match, Victoria Ravva et Arnaud Josserand avec le Responsable Evénementiel de Tourea Sports Georges Guénand et les encouragements d’un certain Kévin Tillie, fils de son père, lequel Laurent a participé à encourager les Dragons avec d’autres anciens joueurs, via nos Réseaux Sociaux. Une vidéo made by RCA Production et Cindy à la manette pour un pur moment d’émotion et d’histoire. Ce soir le Palais des Victoires se doit de faire rentrer, une nouvelle fois, les Rouge et Blanc dans l’histoire, avec un grand H, un plateau exceptionnel autour des caméras de Sport en France, les commentaires de Xavier Richefort et Arnaud Josserand, les POMS POMS Girls de Floriane Dance Compagnie, au rythme des tambours de Pangaea…et des lumières de Concept Group. Sans oublier le Tifo des Drag’On Fire, qui ont encore travaillé sans ménagement pour habiller les tribunes. On est loin de l’ambiance abrupte de Jean Masson, le volley-ball français a le droit à une autre image, et les Dragons savent faire… dans le respect des gestes barrière. Avec cet écrin autour de l’équipe de Luc Marquet et de son Staff, du Président Jérôme Rousselin attentionné et des dirigeants et bénévoles, le match retour peut commencer. Place au Live écrit.
D’entrée 2 constats: Jésus Herrera sera la pièce maitresse des chaumontais ce soir, et les Dragons peuvent défendre dans ce Palais où les défenses peuvent enfin se lâcher sans limite verticale. La rencontre part fort pour les Rouge et Blanc qui bousculent les hommes de Silvano Prandi (1-4). Ady Aciobaniteï met de la puissance et les attaques tombent (6-3). Les 2 équipent démarrent avec leur 6 majeur, et Chaumont revient à hauteur (6-6). Herrera commence à prendre ses marques, guidé par Raphaël Corre, l’ancien passeur cannois à la baguette, et donne 2 pts d’avance pour ses couleurs (10-12). Pas d’affolement chez nos Dragons, soutenus par les bénévoles du club, et une bande son décoiffante. Ils reviennent au score (14-14) sur un ace de Kévin Rodriguez. Une “Pipe” de Osniel Mergarejo remet les 2 équipes à égalité (17-17), Chaumont prend 1 pt d’avance dans cette fin de set irrespirable (18-19). Quel match ! Cela ressemble à une vraie finale ! Lincoln Williams égalise (20-20). Mc Donnell met son service “out” et les Dragons recollent à 22 partout. Une 1ère balle de set est remportée par Chaumont (23-25) consécutive à une faute de pied de Lincoln Williams sur une attaque pourtant victorieuse. Dommage pour les Dragons qui ont fait jeu égal avec Chaumont. 1 set à 0 pour les hommes de Silvano Prandi, mais quel gros match !
Dragons 0 Chaumont 1. Les Chaumontais ont pris un ascendant psychologique, et surfent sur une belle dynamique (2-3). Un Ace d’Ady Aciobaniteï sonne la révolte des Dragons (4-3). Herrera, une nouvelle fois sur une belle attaque met Chaumont devant (6-8), et Lincoln Williams claque un gros Ace pour montrer que les Dragons sont bien là (9-8). Jérémy Mouiel est en place en réception comme à son habitude. Le 2 équipes se répondent coup sur coup, la tension est à son comble, chaque point compte et les Dragons égalisent sur un nouveau « Monster Block »(14-14). Ady est là, il porte les Dragons, aidé par un Kévin Rodriguez en feu, lequel pousse Jésus Herrera à la faute (17-14). Chaumont parvient à égaliser (19-19) et repasse devant, avec toujours Herrera à l’attaque (19-20). Fernandez place 1 Ace destructeur (20-22), installant dans un fauteuil ses co-équipiers pour cette fin de set, mais les Dragons égalisent encore (22-22). Herrera met cette fois une attaque dehors, laquelle offre 2 balles de set aux cannois (24-22). Danijel Koncilja met son service dehors (24-23), et Ady Aciobanitei ne manque pas la 2nde occasion (25-23).
Dragons 1 Chaumont 1. Mergarejo prend les affaires en main en ce début de 3ème set, mais on sent malgré tout les Dragons pleinement installés dans cette finale (4-4). Ce match sent la poudre et les erreurs se paient cash, il faut gérer ses émotions dans une telle intensité (6-6). Le capitaine Alex Klyamar prend ses responsabilités et montre la voie (10-8). Chaque point gagné l’est dans la douleur et met les bénévoles en feu (14-11). Cannes fait la course en tête, et Chaumont met ses services dehors (17-14). Danijel Koncilja, au service, remet les Rouge et Blanc à 4 pts (18-14), ça fait du bien. Silvano Prandi fait souffler Herrera, lequel commence à commettre des fautes en attaque, et Chaumont recolle à 2 pts (19-17). Puis à 1 pt (20-19), Luc Marquet demande un temps-mort…Lincoln Williams convertit une attaque précieuse (22-21), mais sert dans la foulée dans le filet. Tout est à refaire. Cannes est devant (23-22), et s’offre 1 balle de 2ème set, sur un superbe toucher d’Ady Aciobaniteï…conclut par un block de Danijel Koncilja (25-22). Les Dragons mènent 2 sets à 1 !
Dragons 2 Chaumont 1. Les Dragons sont mis sous pression d’entrée (3-1). Chaumont doit refaire son retard et retrouver de la confiance. Filippo Lanza, le joker italien du CVB52 ne frappe plus ses services, mais permet néanmoins à Chaumont de prendre 3 pts d’avance (3-5). Les Chaumontais mettent de la puissance en attaque, et bousculent les Dragons qui peinent à récupérer du set précédent (3-8). Ce 4ème set est mal embarqué, mais ce n’est pas maintenant qu’ils vont abdiquer. Taylor Averill, tranquillement installé au bord du terrain doit bouillir intérieurement. Les Cannois reviennent à 3 pts (6-9). Tout se joue sur le service et sur la réception maintenant, et Chaumont se détache (6-11). Il ya le feu dans la maison cannoise, qui perd ses repères (6-12). Le mental a pris le relais sur le physique, et à ce jeu-là, Chaumont est bien dans la partie. Go Dragons (7-13)! On se dirige vers un tie-break, mais en volley rien ne s’écrit à l’avance. Chaumont se détache encore (7-16), toujours par Herrera, et Ady Aciobaniteï revient dans le jeu (9-17). Luc Marquet change de passeur, Tom Liot fait son entrée, dans des conditions délicates (11-19), Danilo Gelinski doit retrouver de la fraîcheur. Les Dragons piochent physiquement et ça se voit. Côté cannois on prépare le Tie-break, Lincoln Williams sort souffler, remplacé par Willan Anicette (14-21). La consistance de l’effectif chaumontais prend le dessus en cette fin de 4ème set sur des cannois démobilisés. Finalement Jorge Fernandez conclut ce 4ème set sur une attaque placée (14-25). 2 sets partout, place au Tie-break.
Dragons 2 Chaumont 2. Le Tie-break point par point. Lincoln Williams sert et marque le 1er point (1-0). Herrera dévisse son attaque (2-0). Silvano Prandi prend un temps-mort. Filippo Lanza marque sur son attaque (2-1). Raphaël Corre met son service dans le filet (3-1). Alex Klyamar sert un somptueux Ace (4-1). Filippo Lanza attaque plein rectangle (4-2), et sert ensuite dans le filet (5-2). Daniel Mc Donnell fait une attaque gagnante plein centre (5-3). Lincoln Williams marque sur un block-out (6-3). Ady Aciobaniteï fait une erreur au service (6-4). Jesus Herrera se fait rageusement bloquer par Kevin Rodriguez (7-4). Osniel Mergarejo marque avec l’aide du block (7-5). Filipo Lanza se fait bloquer sur une attaque courte (8-5). Les Dragons ont 3 pts d’avance au changement de côté…Lanza marque (8-6). Alex Klyamar lui réplique (9-6). Lanza s’aide du contre pour scorer à nouveau (9-7). Lincoln Williams trouve une superbe “boite aux lettres” (10-7). Ady trouve les mains du block chaumontais (11-7). Herrera réplique sur un superbe point (11-8). Martin Repak rentre au service et sert dans le filet (12-8). Herrera marque sur une grosse attaque (12-9). Kevin Rodriguez joue avec le contre et marque encore (13-9).Quel match de Kevin Rodriguez auteur déjà de 2 blocks dans ce Tie-break! Fernandez marque plein centre (13-10). Temps-mort chaumontais, Taylor Averill est proche de ses co-équipiers, le placide USBoy sort de sa réserve et harangue ses copains ! Un nouveau Monster Block de Kevin Rodriguez offre 4 balles de match aux Dragons. Ady en met 1 dehors (14-11), Luc Marquet demande un temps-mort. Encore 3 balles de match. Herrera marque (14-12) et Mergarejo met son service dans le filet (15-12). Tout un symbole pour le MVP de la rencontre, autour d’une très grosse partie.
Dragons 3 Chaumont 2. Les Dragons l’ont fait ! Et de quelle manière. Luc Marquet, son Staff et le Président Jérôme Rousselin peuvent être fiers du comportement, de l’engagement et de la solidarité de cette équipe. C’est un beau cadeau pour tous les amoureux du club de la Croisette, soutenus ce soir par David Lisnard, Mr le Maire de Cannes et de ses fidèles adjoints, unis autour des valeurs cannoises.
Rendez-vous ce dimanche 25 avril à 21h pour le match d’appui qui attribuera le titre de Champion de France 2020/2021. Mêmes acteurs, même lieu, même heure, et mêmes chaînes…sur Sport en France et sur Lnvtv.
Go Dragons !!!
Retrouvez les stats du match ICI !
Les photos de A.nya photo pour Volleytimes.com ICI !
Les photos de Christian Besson sont ICI !
Et celles de Michaël Toffolo ICI !
Merci à tous nos photographes: Stéphania pour Volleytimes, Jean-Pierre Creissent, Christian Besson et Michaël Toffolo.
